A titre individuelle, les énergies fossiles nous permettent de nous déplacer sur terre, sur l'eau et dans l'air. En cas de besoin, les énergies fossiles, faciles à utiliser, permettent d'organiser efficacement une résistance diffuse aux ennemis de la liberté. C'est sans doute pour cela que Jancovici, en bon serviteur de Davos, milite contre les énergies fossiles pour asservir le peuple... Imaginons un instant les Ukrainiens ne disposant que des véhicules électriques pour se défendre. Il faudrait installer un voyant vert sur les véhicules pour préciser à l'ennemi que lorsque celui-ci est allumé, il est interdit de tirer sur le véhicule qui se trouve en situation de batterie déchargée.  Ne reste plus alors qu'à trouver une prise dans la boue pour recharger le véhicule. 

L'enfumage des énergies vertes nous cache que toutes les guerres depuis 1945 sont presque exclusivement des guerres pour le contrôle des ressources en énergies fossiles. La guerre en Ukraine n'y échappe pas. Ukraine a d’énormes ressources en pétrole et en gaz  : que ce soit en mer d’Azov, en Crimée, dans ses eaux territoriales en mer Noire, et dans toute la partie sud de son territoire. Depuis 2010, régulièrement des concessions d'exploration et d'exploitation sont attribuées par appel d'offres dans ces régions, lesquelles font objet de publication à l'international, comme le montrent les documents suivants :

Concessions en mer Noire : 

https://www.blackseaog.com/midia-gas-development/

"Assessment of Undiscovered Oil and Gas Resources of the Azov–Kuban Basin Province", Ukraine and Russia, 2010, World Petroleum Resources Project :

https://pubs.usgs.gov/fs/2011/3052/

"Is the Black Sea the Next North Sea?", IENE Conference, Thessaloniki, May 30/31 2012 :

https://www.iene.gr/6thSEEED/articlefiles/sessionIII/Hutta.pdf

Concernant le charbon qui est ostracisé en France, il est intéressant de noter qu'assez curieusement, la France finance en Allemagne l'extension de l'exploitation du gisement de lignite (charbon de qualité médiocre) de Lutzerath (https://groupegaullistesceaux.wordpress.com/2023/01/14/a-lutzerath-les-banques-francaises-font-le-choix-du-charbon-contre-le-climat), ceci afin d'assurer l'indépendance énergétique de l'Allemagne. Par contre la France n'envisage pas la mise en exploitation du gisement d'anthracite (charbon d'excellente qualité) de Lucenay-lès-Aix et Cossaye, Nièvre, un de plus importants gisements de charbon d'Europe estimé à 250 millions de tonnes (http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/spip.php?article1067 ; https://www.lesechos.fr/2006/08/lexploitation-dune-mine-et-une-centrale-au-charbon-en-projet-dans-la-nievre-578022). Ce charbon pourrait permettre de produire de l'essence synthétique  de très bonne qualité ou d’être utilisé dans d'excellentes conditions environnementales dans des centrales à charbon ultra supercritiques, dont l'Alstom maitrise la technologie depuis 2010 (https://www.actumaint.fr/2015/04/alstom-pionnier-de-la-centrale-a-charbon-ultra-supercritique-en-asie-continentale/).