De Jean-François AUZOLLE : « POUR UN MONDE SANS FAIM ET SANS FEINTE »
Commentaire du livre de JANCOVICI : « LE MONDE SANS FIN »
Dans notre collection RÉVERBÈRES souscription pour l'ouvrage RÉVERBÈRE I :
POUR UN MONDE SANS FAIM ET SANS FEINTE
Ce qui frappe à la lecture de ce livre de Jean-Marc Jancovici, c'est l'absence totale de marque d'humanité ou de trace de ce qui pourrait faire référence à une solide culture générale.
Seule référence « culturelle » : les films de cow-boys, les justiciers (personnages gourous-compatibles), les super-héros et Hollywood, univers partageable à moindre frais. Lorsque Jancovici fait référence à Dampierre en Burly, village qui a des allures de banlieue, c'est le seul indice qui laisse a supposé qu'il ait eu un contact avec une certaine ruralité sinon ses réflexions erronées concernant l'agriculture montrent que c'est un être hors sol.
A priori passionné de cinéma, Jancovici s'est essayé à la production de films pendant 3 ans.
C'est sans doute à cette occasion qu'il a appris a maîtriser les techniques subliminales de manipulation. N'oublions pas que la publicité subliminale est un moyen classique de financer la production des films.
Les années 1980 ont connu l'avènement d'une nouvelle génération de chefs d'entreprises, très bien payés du fait de la mondialisation et qui se sont tournés vers les moyens de promouvoir leur image personnelle, en rapport avecle soutien du cours de bourse. Lors de la réalisation de films d'entreprise à cette époque Jancovici s'est frotté à ces chefs d'entreprise et s'en est allé à l'école de la suffisance, de la servilité, et du réseautage ce qui l'a conduit aux Young Leaders.
Au passage il a pu mesurer l'écart de réussite sociale entre son père, universitaire appliqué et les z'héros de la mondialisation. L'argent roi lui a manifestement fait oublier éthique et aussi la citation de Rabelais : science sans conscience n'est que ruine de l'âme.
Dans la prose de Jancovici ne figure rien de ce qui pourrait s'apparenter à une idée personnelle ou une réflexion d'auteur. Compte tenu des implications des propos qu'il tient, une autre absence particulièrement remarquable, d'autant qu'il est un ingénieur de l'Ecole Polytechnique, est l'absence totale de référence scientifique.
Tous les exemples développés sont d'une banalité navrante, n'était-ce leur violence implicite à l'encontre de l'humanité.
Techniquement, n'importe quel technicien ou ingénieur ayant eu à calculer le rendement d'une équipe a, un jour ou l'autre, fait la comparaison entre la force de travail musculaire et celle des engins. C'est en particulier le cas dans les entreprises de travaux publics et spécialement dans celles travaillant à l'export et même dans les pays où la main d'oeuvre est très peu payée, à production égale, le travail des machines coûte toujours moins chère.
Les propos tenus sur le nucléaire sont ceux que tient tout ingénieur correctement formé, en particulier dans les années 1980. Il ne peut être raisonnablement tenus que ces propos quand on ne fait pas de propagande. Evidemment cela dénote des absurdités rabâchées par des générations de journalistes et d'écos-promus de l'écosphère, totalement ignares en la matière, bien incapable de comprendre qu'ils sont manipulés et ne font que répéter des mantras préparés par des lobbyistes...
Avant de commencer le commentaire du livre, j'avais fait à la personne qui m'assiste, une liste des thèmes et sujets dont je supposais qu'ils étaient traités. Je n'avais aucun mérite, c'était de mémoire les thèmes, dont celui du rôle du CO2, qui ont été formalisés sous l'égide de Maurice Strong, tout au long de sa carrière, en étroite relation avec David Rockefeller, l'homme qui cherchait à mettre en place un gouvernement mondial.
Maurice Strong, un homme d'une autre classe que Jean-Marc Jancovici, milliardaire de son état qui a en particulier promu sa liste des thèmes écologistes lors du sommet de RIO en 1992.
Par la suite, il entreprit de transformer les Nations Unies en un outil technocratique capable de conduire au déclenchement du Great Reset, au prétexte de la mise en place d'une économie globalisée durable.
Puis après 1997, il ajouta, de nouveaux thèmes à mesure de leur formalisation : la lutte contre l'extinction des espèces, la mise en place de la 4ème révolution industrielle et la manière dont les ressources naturelles inventoriées devaient être gérées.
A cette époque Maurice Strong était co-président avec Klaus Schwab du Forum Economique mondial de Davos. Ce qui est intéressant c'est que tout milliardaire qu'il était, Maurice Strong a tapé dans la caisse du programme nourriture contre pétrole en Irak. Un tout petit million de dollars qui lui a valu de devoir s'exiler en Chine. En apôtre du Climat, climat-tique comme Jancovici, il semblerait qu'il ait fini sa carrière en vendant des centrales à charbon.
Dans cet ouvrage, Jancovici, en bon Young Leader (2002), ne fait preuve d'aucune imagination, il milite en toute servilité pour les idées promues par le Forum de DAVOS en faisant des copier-coller de la prose du GIEC.
Ayant hérité de la grande didactique de son père qui a collaboré à la rédaction de l'Encyclopaedia Universalis et d'une grande docilité, Jancovici est un collaborateur précieux du Mondialisme. Avec lui aucune remise en cause de l'ordre établi, aucune idée nouvelle qui puisse surprendre et surtout maintient en l'état du concept de croissance et aucune remise en cause de la manière de partager la valeur ajoutée du travail, ce qui lui permet au passage de dénoncer le système de retraite par répartition comme étant une source d'augmentation de la consommation d'hydrocarbure car nécessitant (affirmation non étayée) une croissance à court terme. Il lui est donc parfaitement indifférent de constater que le coût de la santé au USA, soit de l'ordre de 19% du PIB de ce pays contre 10,9 % en Europe.
Il annone le refrain selon lequel nous n'aurons plus les moyens de soigner les vieux. Il pourrait être plus efficace, dans la logique malthusienne de dire carrément : « les vieux, on devrait les tuer à la naissance »
Il reprend sans état d'âme le narratif officiel des chocs pétroliers qui ne seraient dus qu'à des événements naturels...
Par ailleurs le mondialisme le nourrit en l'accueillant au sein de la myriade de conseils qui sont commandités dans des missions relevant des contraintes technocratiques qu'il impose directement ou indirectement. Ainsi par exemple, les bilans carbones obligatoires tous les 3 ans pour certaines structures, les formations à la fresque du climat qui devraient plutôt s'appeler la comédie ou la farce du climat.
Du mondialisme relève également l'association Net Zero Carbone dont est membre la société Carbone4 à laquelle participe Jancovici. Ainsi de fait, cette société est membre de l'organisation WGBC (Word Green Building Council) qui constitue un réseau de 49 000 membres (25 000 sociétés et 24 000 membres individuels) avec à sa tête, actuellement : les poids lourds mondiaux suivants :
Akzo Nobel, City Developement Ltd, JLL, JP Morgan Chase, Keppel Land, Majid Al Futtaim, Philips, Saint-Gobain, Shaw Contract, United Technologies Corporation, Volvo Construction Equipment. Toutes ces sociétés participent à l'objectif zéro Carbone et pour plusieurs d'entre elles aux commissions qui déterminent la réglementation énergétique...
En matière de communication, le WGBC en p,lus de ses ressources propres, peut à minima s'appuyer sur celles des services de communication des entreprises membres ce qui représente une force de frappe considérable.
Les moyens déployés pour l'édition du « Monde sans fin »sont considérables. Une débauche de moyens allant jusqu'à la publicité dans le métro, en passant par une couverture cartonnée et pelliculée de 3mm d'épaisseur avec un format de la page finie de 24 mm x 290 mm. Autrement dit, une réalisation coûteuse, hors format classique, ce qui traduit une volonté de se faire remarquer, quoi qu'il en coûte. Quoi qu'on fasse pour ranger le livre dans une bibliothèque, il y a de fortes chances pour qu'il dépasse !
Tout ceci alors que l'objet de ce livre est une argutie dont la première mise au point a été faite dans les années 1960 et a été ensuite peaufinée, à l'occasion des grands événements organisés par Maurice Strong.
Jancovici se comporte comme un gourou alors qu'il n'est que le héraut de Davos.
Une telle notoriété, pour un travail d'une telle médiocrité : il faut chercher l'erreur et le réseau du WGBC n'est peut-être pas étranger à tout cela.
Que Jancovici soit membre de commissions officielles qui statuent sur notre avenir énergétique et que Jancovici ait pu faire l'objet d'une audition publique à l'Assemblée Nationale en dit long sur l'état de déliquescence de nos institutions et ceci d'autant qu'au cours de cette audition, il a surtout joué le rôle du prophète de malheur, en reprenant le thème de l'épuisement des ressources naturelles développé en 1972 dans le rapport Meadows, commandité par Maurice Strong.
Pas un apport personnel, en particulier sur le fait que seule une partie de l'écorce terrestre a été explorée ni non plus sur les avancées des géologues concernant Téthys (un ancien continent) et le pétrole.
Juste des assertions qui sont la répétition des conclusions d'un rapport récent fait par des pétroliers dont on est certain qu'ils vont dirent tout ce qu'ils savent, bien entendu !
Avant la France possédait 2 compagnies pétrolières importantes et avait accès aux connaissances de leurs services géologiques, maintenant elle commande des rapports qu'elle n'a aucun moyen de vérifier.
Nos médias ne sont pas en meilleur forme quand on a pu lire sur de grandes affiches dans le métro, affiches assurant la promotion du Monde sans fin :
LE POINT : Un petit chef d'oeuvre ;
LES ECHOS : Un album documentaire qui raconte notre présent et notre avenir commun ; FRANCE INTER : Un livre important, d'utilité publique qu'il faut lire et relire ;
FRANCE INFO : Avec cette BD vous comprendrez tout !
S'ils ont réellement lu le livre et qu'ils cautionnent les propos qui y sont tenus, que doit-on comprendre de l'attitude de nos médias ?
Jancovici est devenu le Zelinsky du climat, pratiquant à la fois, suffisance et arrogance outrancière. Jancovici et Zelinsky ont le cinéma en commun et cela convient parfaitement à Davos et compagnie dès lors que le scénario est respecté !
Tous deux pratiquent l'autoritarisme au prétexte de l'urgence. L'urgence, elle est évidente en ce qui concerne l'Ukraine alors que jamais personne n'a réussi à la démontrer en ce qui concerne le climat. Pas de problème, une opération type Milgram, faite, au moins en France, avant le COVID, a montré que le taux de soumission de la population a beaucoup augmenté depuis 30 ans et le spectacle donné par nos assemblées pendant le COVID, ne peut qu'encourager ce type de comportement. Ni Davos ni Jancovici ne s'en privent.
Conscient que le temps presse et que le viol et le vol des populations (en France 1200 euros par an et par habitant de taxes au prétexte de l'écologisme et non de l'écologie (attention pas d'insulte pour les écologues)), risque de ne pouvoir durer, le Mondialisme a décidé de passer à la vitesse supérieure en lançant des formations climat tout azimut. 8000 formateurs ont été formés et certainement pas à la modestie du moins de ce que par hasard j'ai pu en constater...
Il serait intéressant de savoir si ces formations ont recours aux techniques de programmation neuro-linguistiques qui bien que très discutées sont parait-il utilisées sur les youngs leaders avec semble-t-il un certain succès...
Jancovici, tout au service de sa cause, afin d'empêcher tout débat officiel concernant le climat, au sein de l'école Polytechnique, a fait des pieds et des mains pour que l'association X'Climat, ne soit pas reconnue par l'association des anciens élèves de cette école...
La lecture attentive du « monde sans fin » montre que Jancovici fait grand usage du mensonge direct ou par omission et des techniques subliminales pour servir la cause de DAVOS et celles de ses actions de lobbying.
Nous avons répertorié toutes ces actions et nous sommes livrés à un commentaire très détaillé de chacune d'elle dans un ouvrage de plus de 100 pages en montrant les conséquences potentielles de ces diktats et injonctions.
Nous militons pour un retour de l'éthique dans tous les domaines d'où, dans le titre de notre ouvrage la référence à un monde sans feinte.
La référence à un monde sans faim provient à la fois que d'aucuns aiment à répéter depuis le XVIIIéme siècle que, qui contrôle la nourriture tient le peuple mais aussi au fait que la politique agricole prônée actuellement dans la mouvance de DAVOS conduit tout droit à l'insécurité alimentaire et établit des conditions favorables pour la réapparition des famines.
La posture bio a conduit à la production de blé bio.
Problème dont personne ne parle et qui nous concerne tous, c'est que les plantes attrapent, comme nous des maladies, des maladies qui peuvent s'avérer très graves et lourdes de conséquences y compris pour nous. Lorsque nous sommes malades nous prenons des médicaments. D'aucuns professent qu'il est interdit de soigner les plantes. Résultat, en France la carie du blé progresse très rapidement. La surface du territoire contaminée a été multipliée par 5 en 2022.
Le blé contaminé est impropre voir dangereux à la consommation et pour nous et pour les animaux. Des quantités de blé extrêmement importantes ont dû être détruites mais personne n'en parle.
On parle de 5 ans pour décontaminer une parcelle avec une méthode bio mais personnellement je n'y crois pas car le protocole dont j'ai eu connaissance ne donne en fait aucune garantie de résultat. Seule certitude une grande perte de revenu de l'agriculteur pendant 5 ans avec éventuellement une faillite au bout du chemin.
Si la contamination des parcelles se poursuit à la même vitesse, il faudra purement et simplement interdire la culture du blé bio pour éviter une famine.
Cultiver du blé bio compte tenu des problèmes posés est d'autant plus ridicule que la balle du blé, l'enveloppe qui contient le grain de blé est fermée et que le grain se trouve protégé des traitement en cours de végétation et que concernant la carie du blé, le traitement se fait sur les grains plantées uniquement.
Noam Chomsky a écrit que la manipulation est aux démocraties ce que la matraque est aux régimes totalitaires et c'est ainsi que les démocraties rétabliront des famines sans aucun état d'âme.
A titre d'exemple quelques commentaires du « Monde sans fin « regroupés par thème :
Jancovici représentant de commerce :
page de la BD : alors que le recours à la climatisation permet de comptabiliser des points dans la cadre d'une certification HQE (Haute Qualité Environnementale), certification payante, la mise en œuvre d'une architecture de qualité qui permet d'éviter d'avoir besoin de recourir à la climatisation ne permet la comptabilisation d'aucun point.
Y aurait-il un rapport avec le fait que United Technologies , lié à la fondation du WGBC et possédant CARRIER, leader mondial de la climatisation, soit membre du secrétariat du WGBC ? Nous serions intéressés à connaître la position de Jancovici concernant la climatisation.
page 148 de la BD : à propos de l'eau des nappes phréatiques « on y trouve des nitrates » . Pas de commentaire de Jancovici. Excellent business que le traitement de l'eau dont 70% du coût est celui de l'extraction des nitrates par ailleurs excellents pour la santé comme participant au fonctionnement de notre système immunitaire comme l'ont montré 2 chercheurs récipiendaires du prix Nobel pour cette découverte...
page 180 de la BD : les pompes à chaleur, Jancovivi « oublie » de préciser qu'elles cessent de fonctionner en-dessous de – 3 degré, que la consommation d'électricité des usagers est multipliée par 3 dans les périodes de grands froid au moment ou les tarifs sont les plus élevés et que leur entretien est un grand problème.
Le prix de l'énergie :
De manière subliminale suggère, à différentes pages que l'énergie n'est pas assez chère (c'était avant l'Ukraine...)
Collaborateur de Davos :
dénigre et dézingue les agriculteurs : pages 17, 60, 68, 69, 164 à 170
Prophète de Davos page 123 nous menace implicitement, page 166 veut imposer notre régime alimentaire, page 182 veut imposer nos achats
Suppôt du GIEC, la chose de Maurice Strong :
page 106, 107 et138 lobbying pour le GIEC en omettant de préciser que c'est le GIEC qui choisit les textes dont il rend compte.
Young leader :
page 103 à propos de l'essence synthétique utilisée par le IIIème Reich au cours de la deuxième guerre mondiale, young leader et atlantiste, il ment éhontément, réinvente la chimie, réécrit l'histoire et milite pour les pétroliers...
Heureusement de très bonnes nouvelles sont tombées le 7 décembre : The Vangard Group (second gestionnaire d'actifs derrière Black Rock), a annoncé qu'il se désengageait complètement du NZAM (Net Zero Asset Management) et donc du secteur de la lutte contre le réchauffement climatique et pour la décarbonation de l'économie. Par ailleurs Blackrock s'est vu interdire les investissements dans ces secteurs dans plusieurs états des USA.
Finalement, le fait que Jancovici se borne à nous exposer les idées des autres, n'est peut-être pas sans arrière pensée car si le vent venait à tourner complètement, cela lui permettrait sans doute d'échapper à de lourdes condamnations en tant que sachant de part sa formation...
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